LA COMMUNE DE BOMBON A ORNÉ DE DRAPEAUX LE MONUMENT AUX MORTS ET FLEURI LES TOMBES DE SES ENFANTS MORTS AU CHAMP D'HONNEUR.
LES GERBES TRICOLORES DÉPOSÉES AU MONUMENT AUX MORTS
À gauche la gerbe de la commune de Bombon, à droite celle des Anciens combattants de la Plaine Briarde
Cette année les neufs Bombonnais tombés en 1914 en seulement 4 mois ont été plus particulièrement honorés.
Au cimetière de Bombon, beaucoup de tombes furent décorées, chacune d'un bouquet tricolore.
L'entrée franchie, apparaissent sur l'allée centrale à gauche les tombes de plusieurs soldats, fleuries chacune d'un bouquet.
La tombe d'Émile PERROT est en fait celle de sa famille car ses cendres sont au cimetière de Lironville
La pierre tombale de Lucien COSSU qui fut tué au Fort de Troyon
La tombe d'Henri ( Louis) SIMÉON, et de sa Veuve Claire PERROT (ci-dessous)
Henri ( Louis) SIMÉON, Caporal Au 98e Régiment d'Infanterie Territoriale est né à Paris le 23 octobre 1875. Déclaré "Mort pour la France", tué à l'ennemi le 4/5 septembre 1916, au Tunnel de Tavannes (Meuse). Il a sa tombe à FLEURY devant DOUAUMONT (Meuse). Nécropole nationale de Douaumont. Tombe n°5242. Il s'était marié le 22 avril 1901 à Bombon à Claire PERROT.
Pourquoi le nom d'Henri SIMÉON ne se trouve-t-il pas sur le monument aux morts de Bombon ? Mystère ! Ne faudrait-il pas le rajouter ?
Le tombeau de la famille Duvernoy avait deux bouquets, l'un pour Henri et l'autre pour Ernest
Tombe de Louis Bourgeois, (la croix en fonte est cassée à sa base)

La tombe du soldat Raoul Lemoine nous fait découvrir un visage
Raoul,(Marius, Bernard) LEMOINE, né 19 octobre 1896, était soldat de 2e classe au 173e Régiment d'Infanterie, n° matricule au corps: 12250, n° 49 de sa classe (1916) au recrutement de Melun. Il est "mort pour la France" le 16 aout 1918, disparu en mer à la suite du naufrage du navire qui le transportait. "Le Balkan" fut torpillé par le sous-marin allemand UB48 au large de Calvi (Corse). Trois cents soldats étaient sur ce bâteau. Le sergent Alphonse Seissan de même que les soldats Ange Antonorsi et Matthieu Gavi furent sauvés. Le tribunal de Marseille confirma les noms des soldats morts pour la France par jugement du 30 juillet 1919.
Ajoutons que même s'il est né à Nanteuil, il s'agit d'un Bombonnais, sa mère aussi Clotilde, Augustine Perrot est née le 7 avril 1874 à Bombon.
Pourquoi le nom de Raoul Lemoine ne se trouve-t-il pas sur le monument aux morts de Bombon ? Mystère ! Ne faudrait-il pas le rajouter ?
Le navire faisait la liaison entre Marseille et Bastia, une des villes de garnison du 173eRI dès 1914.