OFFICIERS SUBALTERNES DE L'ÉTAT-MAJOR DE FOCH

OFFICIERS SUBALTERNES AYANT FAIT PARTIE DE L'ÉTAT-MAJOR À BOMBON (PAGE EN CONSTRUCTION)

 Cette photographie de la collection du général Jacques Pagezy montre sept officiers sous son commandement faisant partie du 3e bureau.

Capitaine MILLET 

Bombon: chez M. LEVY (derrière la mairie). ????

Capitaine Jacques d’ARRAS, (1881 Dunkerque - Compiègne 1972) - Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion «d'In-Salah» (1899-1901) - Même promotion que celle d'Henri Parisot  et de Paul Armingaud -

Bombon : chez M. MARLY Frédéric (vers le cimetière). ????

 General de Division -Commandeur de la LH

Capitaine Paul GERODIAS,  (1882-1956) Saint-Cyr 86e. Promo du Centenaire de la Légion d'Honneur - Affecté à l'Etat-Major du Général Foch Cdt en Chef des armées alliées en France le 28 mars 1918 étant capitaine.

Bombon: chez M. EVRARD: Promu chef de Bataillon le 29 octobre 1918.

Affecté à l'Etat-major du Maréchal Foch, alors président du Comité militaire allié de Versailles, le 4 février 1920.

Légion d'Honneur :Chevalier le 10 janvier 1921, remise le 25 février 1921 par le Maréchal Foch-  Officier le 25 décembre 1932 (est Colonel de Zouaves) - Commandeur le 25 juin 1941 (est Général de Division), remise par le Général Frère - Général. 4* corps d’armée. Inspecteur de l’infanterie-

Autres décorations : Military Cross - Aigle Blanc de Serbie - Croix de guerre Italienne

Capitaine Jean MARTIN GALLEVIER de MIERRY,(1880 Paris-1965 Dinard) Saint-Cyr - 1900-1902 - 87e promo du Tchad - Lt au 1er Rgt de Chasseurs en 1904 - Capitaine de Cavalerie au 1er Chasseurs en mars 1914 - Ecole superieure de Guerre en juillet 1914 - Etat-Major au Général adjoint au Cdt en chef -octobre 1914 - Etat-major du Général Foch en octobre 1916 - Etat-major du Groupement du général Foch en janvier 1917 - Chevalier de la LH - Croix de uerre avec palme en avril 1917 - Etat-major de l'Armée Groupe de l'Avant en mai 1917 - Détaché à l'Etat-major du Général en Chef des armées alliées en France le 28 mars 1918.

Bombon: chez M. BARBE (du côté de l' église)  - Officier de liaison - Transmissions - Sera l'un des officiers choisi par Foch pour l'accompagner à Rethondes lors de la signature de l'Armistice.

Colonel Breveté au 5e Rgt de Chasseurs d'Afrique - Officier de la LH en fevrier 1934 - Commandeur de la LH en juin 1943 alors qu'il est Général de Division, commandant la 5e division d'infanterie.

Capitaine Jean de SUZANNET, (1884 - 1938) Ecole Spéciale Militaire de Saint-Cyr, promotion La Tour d'Auvergne (1903-1905), admis au concours de 1903 n° 15.

Sous-lieutenant à l'École d'application de la cavalerie de Saumur (1905-1906), il fut affecté au2e régiment de Chasseurs d'Afrique et prit part aux premières opérations aux confins algéro-marocains sous le commandement du général Lyautey. 

Rapatrié en France à la suite d’une fièvre typhoïde, il se présenta en 1911 à l'École Supérieure de Guerre  d’où il sortit premier en 1913 avec la mention « très bien ». Il fut affecté à Nancy à l’état-major du général Foch. Nommé capitaine en 1914 et cité à l’ordre de l’armée le 2 novembre 1914, il reçut la croix de la Légion d'honneur le 13 décembre de la même année avec attribution d’une deuxième palme à sa Croix de Guerre.

Parfaitement bilingue français anglais – sa mère Virginia French était américaine – il fut affecté en décembre 1915 au Grand quartier général et chargé de la liaison avec le Haut commandement anglais. Après avoir obtenu de passer dans l’infanterie, il fut affecté au 26^e régiment d’infanterie, cité à l’ordre de la division.

Bombon: chez M. SIMÉON -  Officier de liaison avec le General Degoutte et le commandement anglais. Reçoit les comptes-rendus téléphonés. Troisieme bureau. Reste à l'Etat-Major de Foch jusqu'à la fin de la guerre .

Capitaine de réserve en 1929. Ayant perdu en quelques mois sa première épouse et sa fille aînée, Jean de Suzannet quitta l’armée, se remaria et alla s’installer avec sa famille sur la côte pacifique du Canada, dans l Île de Vancouver où il résida jusqu’au début de l’année 1935. Un an plus tard, devenu conseiller municipal de Chavagne en Palliers, il se présente dans la 2^e circonscription de la Roche-sur-Yon aux élections législatives du 26 avril 1936 qui se déroulent au scrutin uninominal et il est élu au premier tour avec 13 280 voix sur 20 436 votants, contre 5 292 au député sortant, un démocrate populaire. 

A la chambre, il s’inscrit au groupe de la Fédération républicaine et il est membre de la Commission de l’armée. Le 10 octobre 1937, il est élu conseiller général du canton de Saint-Fulgent.

Au cours de son bref mandat, Jean de Suzannet dépose et soutient trois rapports relatifs aux fabrications d’armement, au recrutement et à l’avancement dans l’armée. Il intervient à diverses reprises, notamment au cours de la discussion du projet de loi tendant à la création d’un Office national du blé, de la discussion du budget pour l’année 1937 et de la discussion d’un projet de loi portant amnistie. 

Il décède le 27 janvier 1938 des suites de blessures causées par un accident d’automobile, sa voiture ayant dérapé sur du verglas au début du mois.

Capitaine Isidore VICAL dit Charles: (1876 Aigues-Mortes - ) Correspondant en langues étrangères. Sous-lieutenant de réserve en 1905 au 40e RI de Nîmes. Publiciste à Salon de Provence, professeur de langues, puis inspecteur primaire, auteur de poèmes. Officier de l'Instruction publique en mars 1914 à Paris. S'était marié en 1902 à Eugénie Bantel, une allemande d'Heilbronn

Bombon: chez M. CENDRIER,  Service du Chiffre; 

Après Bombon reste quelques mois à l'Etat-major de Foch. En 1922 est capitaine du 42e Regiment d'Infanterie Territoriale et passe au 40e RIT. Capitaine de réserve en 1934 à Paris  153, Bd Saint-Germain. Donne des cours de langues en 1935.

Capitaine Michel CLEMENCEAU,

(1873-1964) Fils de Georges Clémenceau et de l'Américaine Mary Plummer, il passe une partie de son enfance auprès de son grand-père paternel Benjamin dans le manoir familial de l'Aubraie, située à Féole de La Réorthe (Vendée). Indiscipliné, renvoyé de plusieurs établissements, dont l'école Monge de Paris, vers 1888 il est finalement envoyé par son père à Zurich afin d'y suivre les cours d'un professeur particulier, puis ceux de l'Institut agronomique, dont il sort diplômé ingénieur agronome en 1894.

De retour en France en 1905, il prend part à des affaires plus ou moins régulières qui portent préjudice à son père — qui est accusé de favoriser son fils quand celui-ci traite avec l'intendance militaire — et qui l'associent à un certain Le François, condamné pour escroquerie en 1910. Brouillés en raison de ces mauvais choix, le « Tigre » et son fils ne se réconcilient définitivement qu'en 1914, au moment où Michel part pour la Première Guerre Mondiale. 

Lieutenant interprète au corps colonial de la 6e armée, il est blessé le 21 aout 1914 lors d'un affrontement avec un uhlan. Remis de sa blessure, il rejoint l'état-major de son corps d'armée avec le grade de capitaine.

Bombon: chez M. MORIZET  (officier de liaison, interprete: langue anglaise)

En septembre 1918 il fait partie du premier bataillon à entrer dans Saint-Mihiel. À la fin de la guerre, il est promu commandant et nommé officier de la Légion d'honneur.

Dès le début de la Seconde Guerre mondiale, il rejoint l'armée, malgré son âge (65 ans), en tant qu'officier d'état-major du Deuxième Bureau chargé du renseignement ; après la défaite de 1940, il s'oppose au gouvernement de Vichy et l'exprime entre autres par une lettre de protestation à Philippe Pétain, chef de l'État français,  le 22 août 1940. Dans une lettre ouverte en date du 17 février 1943 adressée à Pierre Laval chef du gouvernement, il écrit : « Je ressens comme une affreuse injure à sa mémoire, cette tentative d'extraire des écrits de mon père, quelque chose qui ressemble à une approbation de votre politique et de vos agissements ». Il est alors arrêté le 9 mai 1943 et incarcéré à Fresnes puis Romainville, Compiègne et le camp de Royalieu. 

Déporté en septembre 1943, il est interné au château d'Itter dans le Tyrol autrichien, et est finalement libéré par les troupes américaines le 5 mai 1945, ce qui lui permet de revenir en France dès le lendemain de la capitulation allemande. 

À la Libération, il est élu sous les couleurs du « Rassemblement social et antifasciste » puis d'un parti de droite, le Parti Républicain de la liberté (PRL), pour représenter la Seine-et-Marne à la première puis à la seconde Assemblée Nationale Constituante (1945-1946). Il vote contre les projets de nationalisation des entreprises et s'oppose aux différents projets de constitution de la Quatrieme République. S'étant présenté à la présidence du Gouvernement prrovisoire en janvier 1946, il est largement devancé par le socialiste Félix Gouin 

Michel Clemenceau est réélu député de Seine-et-Marne à l'Assemblée nationale lors des élections de novembre 1946. Président du PRL, il est le candidat de cette formation politique à l'élection présidentielle de 1947. Il n'obtient cependant que 60 voix sur 883.

En mars 1947, il est nommé juge titulaire à la Haute cour de justice, où il avait témoigné deux ans plus tôt contre le maréchal Pétain.

Candidat sur la liste du CNI (qui vient d'absorber le PRL), il est battu lors des élections législatives de 1951. Il se retire alors de la vie politique.

Capitaine HUART,

Bombon: chez M. JACQUEAU. ????

Lieutenant René BOUGUIÉ (1889 Manche- ) Ingénieur de formation - Adjudant puis Sous-Lieutenant au 8e Régiment du Génie,  il est promu Lieutenant à titre temporaire le 5 avril 1916, puis lieutenant à titre définitif en avril 1917, puis Lieutenant à titre permanent le 5 avril 1918.

Bombon: chez M. THOMAS, spécialiste communications radio (T.S.F.)

Lieutenant en 1921, en février 1924 avec le grade de lieutenant  au 8e Régiment du génie, il est mis à la disposition du Général commandant supérieur des troupes du Groupe de l'Indochine. Le 15 décembre 1928, il passe des Troupes du groupe de l'Indochine au Centre de mobilisation du Génie n°38, situé au Mont Valérien, puis en juillet 1929, au Centre de mobilisation du Génie n°8 avec le grade de Capitaine de réserve et en juillet 1930 il dépend avec le même grade du Groupe des Troupes de l'Indochine. Le 18 juin 1934 alors qu'il dépenndait du centre de mobilisation n°8 de l'Afrique Occidentale française est affecte au centre de mobilisation n°11.

Il semble que par la suite il soit allé s'installer à Rio de Janeiro où il se trouvait en 1935.  Il faisait partie du Comité France Libre à Rio de Janeiro qu' Auguste rendu présidait. Il s'y est engagé dès 1940.

Lieutenant LEMAÎTRE,

Bombon: maison LESOUEF (en face de la mairie)

Lieutenant Auguste BIZART, (1882 Bapaume - 1968)

Bombon: chez M. POCHEREAU?  ????  Pilote d’avions du 8e Génie-Aviation sur VB133

Lieutenant Marcel HEFFINGER , (1881-1964   ) http://347ri.canalblog.com/archives/2014/08/10/30354812.html

Doctorant en Droit - S'engage comme 1e Classe en aout 1902 au 91e RI, Caporal en septembre. Sergent en mars 1906. Mis en disponibilité en 1907. Rappelé, rejoint le 91e RI le 2 aout 1914. Cité à l'ordre de la 3e Brigade. Passe au 347e RI en mai 1915.  Certificat de chef de section, puis nommé sous-lieutenant à titre provisoire le 1 juillet 1915. Versé au 348e RI. En novembre 1917 il est nommé à la section des chiffres du Groupe d'armées GAD. Il est promu Lieutenant en février 1918. Puis il est versé à la section des chiffres attachée à l'Etat-Major de Bacon. ("L'Etat-major de Bacon" est la manière cryptée de désigner l'Etat-major de Foch)

Bombon: chez M. BARRE. Responsable technique du chiffrage et déchiffrage des messages.

Capitaine de réserve en 1925, attaché à l'Etat-Major de la 5e région. Il exerce la charge de notaire à Nouzonville.

Il fut fait Chevaler de la Légion d'honneur par décret du 20 juillet 1932.