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BOMBON VILLAGE DE LA BRIE
8 avril 2010

ETAT-MAJOR DE FOCH - LES INTIMES

LE GÉNÉRAL FERDINAND FOCH ET LES OFFICIERS DE SON ETAT-MAJOR À BOMBON (PAGE EN CONSTRUCTION)

LES SIX OFFICIERS LES PLUS PROCHES DE FERDINAND FOCH

Foch avait déjà son Etat-Major que dirigeait le général Weygand au début de l'année 1918.

Mais pendant les 5 premiers mois de 1917, il fut ainsi que le général Joffre désaisi de son commandement.et contraint de réduire son état-major à seulement cinq officiers. Sans commandement, il fit des études sur les enseignements des premiers affrontements, qui furent traduites en anglais pour les alliés, il prépara une contre-attaque en cas d'envahissement de la Suisse par les allemands et assista les troupes italiennes. Revenu au commandement après l'échec du général Nivelle, il reprit les anciens officiers de son état-major. Il demanda à Jacques Pagezy qui ne l'avait pas quitté de faire le nécessaire pour qu'ils le rejoignent.

Suite à la réunion franco-britannique de Doullens (26 mars 1918), le général FOCH est chargé de la coordination des armées sur le front ouest.  Il complète son Etat-Major.

L'accord inter-alliés de Beauvais (3 avril 1918) confie à FOCH la direction stratégique des armées alliées. Le 14 avril il est nommé "Général en Chef des armées alliées en France".  ce qui lui vaudra l'appellation plus commune de "Généralissime".

Son État-Major reste restreint : 29 officiers pour un total de 175 personnes.

Suite à l’accord de Beauvais – 3 avril - qui lui confie la direction stratégique des armées alliées il confirme les officiers qui sont depios longtemps avec lui. À Sarcus, du 7 avril au 30 mai on retrouve : le généraL Weygand, le colonel Desticker, le lieutenant-colonel Pagezy, le commandant Bontemps, les capitaines Boutal et Pupier.

Après Sarcus l'état-major s'installe à Mouchy-le-Chatel du 1er au 4 juin 1918, puis le danger se présentant sur les frontières de l'Est il se déplace )à Bombon du 5 juin au 17 octobre 1918. Il se déplacera à Senlis le 18 octobre. 

compiegne-foch-weygand-desticker-bw Photo prise après le 5 octobre 1918, date où le Colonel Desticker fut promu Général. Cette promotion fut probablement fêtée alors qu'il était encore à Bombon, où il est resté jusqu'au matin du 18. 

Pagezy avec les officiers deson 3e bureau35 entre Pershing et Foch

Le troisieme homme de l'etat-major de FOCH était Jacques PAGEZY. Il resta plus de cinq ans auprès de Foch (dont 3 ans de guerre), même pendant la période où FOCH n'avait plus de commandement (janvier-mai 1917). Il était le chef de son 3e bureau. (ci-contre Pagezy est entre Foch et Pershing en mai 1918, et les officiers du 3e bureau qu'il commandait sont derrière lui.).

Général Ferdinand FOCH - Artillerie - (Tarbes 1851 - 1929) polytechnicien – Généralissime, reçoit son bâton de Maréchal de France à Bombon le 23 aout des mains du Président de la République.

Quand éclata la guerre de 1870, il s’engagea au 4eRégiment d’infanterie. Ayant choisi de rester dans l’armée, il entra à l’École Polytechnique, et, ses études terminées en 1873, fut affecté au 24eRégiment d’artillerie à Tarbes, avec le grade de lieutenant.

Il enseigna à l’École de guerre, dont il devait être directeur de 1907 à 1911, et gravit les échelons de la hiérarchie militaire : lieutenant-colonel en 1898, colonel en 1903, général de brigade en 1907, général de division en 1911, général de corps d’armée en 1913, à la tête du 20ecorps d’armée à Nancy.

Quand éclata la Première Guerre mondiale, il participa, dans ce commandement, à la bataille de Lorraine, puis, à la tête de la 9earmée, à la bataille de la Marne ; il prit également part à la « course à la mer ». Nommé à la tête des armées du Nord, il dirigea en 1915 l’offensive d’Artois et, en 1916, la bataille de la Somme. Critiqué sur ses choix tactiques et accusé de conduire des offensives trop lourdes en pertes humaines, il ne fut pas épargné par la disgrâce qui toucha Joffre, à la fin de l’année 1916. Mais au bout de quelques mois, les revers subis par le général Nivelle devaient provoquer son rappel aux plus hautes responsabilités. Tandis que le général Pétain prenait le commandement en chef de l’armée française, le général Foch était nommé « chef d’État-major général ». Au printemps 1918, les Anglais acceptèrent que lui soit confié le commandement unique des troupes alliées. Surpris en mai par l’offensive allemande au Chemin des Dames, il sut reprendre l’initiative alors qu'il dirigeait les armées alliées depuis Sarcus, puis depuis Bombon pour mener les troupes alliées à la victoire.

Bombon: Généralissime, il est gratifié de la dignité de Maréchal de France par décret présidentiel le 6 aout (J.O. du 7 aout) et reçoit son bâton de Maréchal de France à Bombon le 23 aout des mains de Raymond Poincarré, Président de la République.

Signataire de l’armistice à Rethondes, le 11 novembre 1918, il défila à la tête des armées alliées, lors du défilé de la Victoire, le 14 juillet 1919.

Ferdinand Foch fut l’un des théoriciens de la stratégie militaire fondée sur l’offensive à outrance à laquelle se rallia l’état-major lors de la Première Guerre mondiale. Il a livré ses conceptions dans quelques ouvrages : Des principes de la guerre (1903), De la conduite de la guerre (1904).

Il fut élu le jour même de l’armistice à l’Académie des sciences et, dix jours plus tard, le 21 novembre, à l’Académie française, à l’unanimité des vingt-trois votants, au fauteuil du marquis de Vogüé. Pas plus que Georges Clemenceau, qui fut élu le même jour que lui, le maréchal Foch n’avait fait acte de candidature, et il n’avait donc accompli aucune visite. C’est Raymond Poincaré qui le reçut, le 5 février 1920.

Mort le 20 mars 1929 à Paris, le maréchal Foch fut inhumé aux Invalides.

 

Général Maxime WEYGAND -(Bruxelles 1867 - Paris 1965 ) Saint-Cyr 1885-87 – Cavalerie - Lt-Colonel au 5e Rgt de Hussards à Nancy. Colonel le 21 septembre 1914, il est nommé chef d'Etat-Major de la IXe armée. Puis général de Brigade en aout 1916, il est chef d'Etat-Majot-r au Groupe des armées du Nord, puis au Groupement du général Foch. Il est amené à rencontrer le roi des Belges Albert 1er à La Panne. Après l'échec du Général Nivelle en mai 1917, Foch est rappelé en tant que chef d'Etat-Major général et il s'en suit que Weygand est nommé Major général des armées alliées avec le grade de Général de Division.- le 3 avril 1918 aux accords de Beauvais.

A Bombon, il est Chef d’Etat-Major de Foch ; il dirige le GQG Allié comme adjoint de Foch. Bras droit du maréchal.

Il poursuit auc côtés de Foch à Versailles . En 1920, général de corps d’armée il est nommé en Pologne et en 1923 il est promu général d’armée.,Le 19mai 1940, il est nommé commandant en chef de l'armée française en remplacement du Général Gamelin.

 il ne peut pas empêcher la défaite lors de la bataiile de France. Il est alors le premier à se déclarer partisan d'un armistice avec l'Allemagne. Il devient ministre de la Guerre du gouvernement Pétain le 17 juin 1940. Il prépare la signature du traité d'armstice puis participé deux mois au gouvernemeny de Vichy. Le 4 septembre il est nommé commandant pour l'Afrique du Nord où il crée et organise l'Armée d'Afrique en relation avec les services américains et britanniques. Rappelé et relevé par Pétain de son commandement sous la pression allemande en novembre 1941, il est assigné à résidence en Provence où il reçoit une lettre du Président Roosevelt lui demandant de poursuivre son action. Arrêté par la Gestapo le 11 novembre 1942, il est déporté en Allemagne et interné jusqu'à lé fin de la guerre. Arrêté à son retour d'Allemagne, accusé de haute trahison et emprisonné par les gaullistes, il bénéficie d'un non lieu, devient le défenseur de la mémoire du maréchal Pétain, puis  le soutien des partisans de l'Algérie française pendant la guerre d'Algérie. 

Elu à l'Académie française le 11 juin 1931 au fauteuil du Maréchal Joffre.

Colonel Pierre Henri DESTICKER - Artilleur (1866 - 1928) Ecole de cavalerie à Saumur en 1893. Ecole de guerre à Paris 1898. Chevalier LH en juillet 1911, Officier de la LH en décembre 1916 alors qu’il est Lt-Colonel au 35Regiment d’Artillerie, 

Etat-Major de Foch : à Bombon participe à la stratégie. Délégué de Foch auprès d’officiers généraux. Passe général de Brigade le 5 octobre 1918. Accompagne Foch et Weygand à Rethondes.

Le Général Desticker nouvellement promu suivra le Maréchal Foch à Versailles à l’Etat Major du Comité Militaire Allié. Commandeur de la LH en novembre 1920 . En 1927, il est général de Division et reçoit la Croix de Grand Officier en février 1928, décoré par le Maréchal Foch lui même. Il est mort quelques mois après.

General-Jacques-Pagezy-1935

Lieutenant-Colonel Jacques PAGEZY - Artilleur - (1875 Montpellier - 1946 )  polytechnicien 1895 - Ecole d'application de l'Artillerie 1895 - Ecole d'application de la Cavalerie 1900 - Capitaine en second 1906 au 24e RA - Blessures par chute de cheval lors d'une compétition -  Capitaine Adjudant Major en 1912 au 56e RA - Stagiaire à l'Ecole supérieure de guerre 1912 - Affecté à l'école supérieure de Guerre en 1913 - Etat Major du 12e Corps d'Armée en 1914 - Etat Major de Foch et Chef d'Escadron  les 4 et 5 mai 1915. Fait chevalier de la LH enjuillet 1915 _

Lt-Colonel depuis le 24 avril 1918 - A cette date l'Etat-Major de Foch est à Sarcus, il déménagera à Bombon le 5 juin. La photographie montre le général Jacques Pagezy, vers 1938 à Dijon.

Bombon: Chef du 3e bureau, il est chargé de l’analyse du renseignement, des plans d’attaque et de défense.

Jacques Pagesy sera conservé par Foch à l'Etat Major des Armées alliées. Dès le 25 décembre 1918 il tient le PC de Foch à Luxembourg, puis à Kreuznach jusqu'à l'accord des allemands d'accepter les conditions prévues dans le traité de paix, signé le 28 juin 1919 - Puis Jacques Pagezy irejoint Foch à Versailles - Passe colonel Le 24 mars 1922. Commande le 130e RA à Bonn en 1922 - Nommé commandant en second de l'ESG (école supérieure de la Guerre) en 1924 -Officier de la LH _  General de Brigade en 1926 et membre du Conseil supérieur de la Guerre -  Général de Division en 1931 commandant de l'artillerie de la région de Paris - Commandeur de la LH en 1934 - General de Corps d’Armée en 1938. Rappelé à l'activité le 2 septembre 1939. Cdt de la 1ere Région militaire à Lille en octobre 1939. Grand Officier de la LH en décembre 1939 -  Cdt de la 4e Région militaire à Dijon le 4 juin 1940 (photo ci-dessus à gauche). Enseignant à la faciulté des Sciences de Montpellier de 1940 à 1946.

André-Paul-urologie-Nancy

Médecin Major Paul ANDRÉ (1869 Nancy - 1950 Nancy ) nommé à l’Etat Major du Général Foch à Nancy dès 1913 à l'époque où le Général Ferdinand Foch commande la Xe armée à Nancy. Il est fait chevalier de LH en avril 1915.

Bombon: Le Dr ANDRÉ est en même temps médecin personnel de Foch et de son Etat-Major. Il prodiguait des soins réguliers à son célèbre patient dans sa spécialité l’urologie. 

Le Médecin-Major André restera attaché à l’Etat-Major de Foch jusqu’en 1919.  Après la guerre il sera professeur d’urologie à Nancy jusqu’à sa retraite en 1937. Il sera fait Officier de la LH en juillet 1932 par le Général Weygand,  alors qu'il est Médecin colonel de la 20e région.

Capitaine Louis Pierre BOUTAL - cavalerie –  - officier d’ordonnance. -Fut avocat en 1900 à Ivry, renonça à cette profession en 1901. Réserviste au 10eChasseurs en 1906. Le Lieutenant  BOUTAL est au service de FOCH dès 1914. Il a déja le grade de Capitaine de réserve au Quartier général de Sarcus.

A Bombon, le capitaine Boutal s’occupait de la table et du ravitaillement. (La table de Foch réunissait six ou sept de ses officiers les plus directs. Il n'était pas permis de parler des opérations militaires à table et il fallait être à l'heure. Pas un seul retard n'était toléré.) Le capitaine BOUTAL avait aussi en charge le mess des officiers et la cantine.

Boutal resta ensuite attaché à l’Etat-Major de Foch, puis à ceux d'autres généraux. En 1922 il passe de l’EM du 19e Corps d'Armée à celui du 1er Corps d'Armée. En 1926, il est alors commandant et marie sa fille Hélène à noble Jean Hulot. C'est le Maréchal Foch qui est le témoin de la mariée. Services : Armée d’active 8 ans - services civils de l’armée 25 ans - retraite en 1938. 

Officier interprète Claude François PUPIER -(1877- 1938) Fut officier interprète de 3e classe en 1906 et de 2e classe à partir de 1910 affecté à la 14e région. En 1917 il est capitaine en mission en Italie et sert d'interprete aux généraux français.

Bombon - Officier interprète de 1ere classe à l’Etat Major de Foch 1918-1919 (anglais et italien) il est à la section du chiffre. Le 18 octobre à 10h15 il quitte Bombon pour Paris dans la même voiture que le Maréchal.

armistice-photo-claude-pupier

Il fait partie des officiers d'Etat-Major qui ont accompagné le Maréchal Foch à Rethondes pour la signature de l'Armistice et est autorisé par Foch à prendre la seule photo de cette journée historique.A l'origine en noir et blanc, cette photo a été colorisée en respectant les couleurs des uniformes.

Photo prise juste après la signature de l'armistice avec au premier plan le Maréchal Foch, encadré par les amiraux britanniques Hope et Rosslyn Wemyss. Plus à gauche le Captain Mariott et le Général Weygand. Deuxieme rang le général Desticker et le Commandant Riedinger et troisième rang le Capitaine de Mierry et l'Officier interprète Laperche. Les officiers Riedinger et de Mierry étaient chargés des transmissions à l'Etat-Major du Maréchal.

Claude Pupier a laissé des agendas avec des notes personnelles partiellement cryptées. Malheureusement les deux agendas trimestriels couvrant la période d'avril à septembre 1918 où l'Etat-Major résidait à Bombon manquent. 

Pupier-Foch-Bombon-5-octobre-1918

Dans cet extrait "BB" signifie Bombon où il retourne avec le Maréchal et "Le Tigre" signifie Georges Clémenceau.

Il se marie à Lyon en septembre 1920. Capitaine, il est proposé pour le grade d'interprête commandant de réserve en 1922 - Il fut chevalier de la Légion d'Honneur et termina sa carrière professionnelle comme Inspecteur général du Crédit Lyonnais.

 

Tous les sept ont leur chambre au Château de Bombon et dînent le plus souvent à la même table.

 

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Commentaires
H
le Général DESTICKER est enterré dans le village de RAI (61) prés de l'aigle ou il avait acheté le moulin de RAI, la rue Principale porte son nom .je suis son arrière petit fils , ma grand-mère Simone était la dernière de ses 3 filles .<br /> <br /> Il est mort relativement jeune , les poumons brulés par les gaz de combat
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